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Taiji pour nourrir la vie
Taiji pour nourrir la vie
Mettez en oeuvre le principe Yin-Yang, symbole de l'harmonie suprême, sur lequel s'appuie toute la dynamique des enchaînements.

Régénérez le corps et l'esprit, améliorez votre équilibre et votre souplesse.

Lundi 14h30-16h

Parc de la Cerisaie ou Dojo Zen de Lyon

A 8h30, vous êtes prévenus du lieu de pratique par SMS ou groupe WhatsApp

Cours d'essai gratuit, abonnement ou cours à la carte

Mardi 8h30-9h30

Parc de la Cerisaie

Cours d'essai gratuit, abonnement ou cours à la carte

Vendredi 11h-12h

Parc de la Cerisaie ou Dojo Zen de Lyon 

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Taiji du sabre
Taiji du sabre pour nourrir la vie
Yangsheng Taiji Dao
Taiji du batonnet
Taiji du bâtonnet pour nourrir la vie
Yangsheng Taiji Bang
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Taiji de l'éventail
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Taiji de l'éventail pour nourrir la vie
Yangsheng Taiji Shan
Histoire de l'éventail Shan 扇

Les premiers éventails étaient rigides et fabriqués avec des plumes. L’idéogramme chinois 羽 désignant la plume est intégré à celui désignant l’éventail shàn 扇.

 

Par la suite, les éventails sont souvent faits de soie, matériau souple et solide à la fois, qui permet aux peintres et calligraphes de s’approprier ce nouveau support. Au IXème siècle, Zhāng Yànyuǎn dans son livre « Peintures célèbres à travers l'Histoire » raconte comment Buo Yang, qui était chef archiviste pendant la période des Trois Royaumes (220-280) eut l’idée de peindre sur des éventails pour Cáo Cāo, premier ministre, général et poète du royaume de Wèi. Un jour, par erreur, il laissa tomber une goutte d'encre noire sur un éventail et pensa la camoufler en une mouche, une idée esthétiquement contestable, mais qui eut du succès.

Une autre légende mentionne Wáng Xīzhī, un maître de la calligraphie qui vivait à l’époque de la dynastie des Jìn de l’Ouest (265-316). Celui-ci orna les éventails d’une vieille marchande qu’il avait prise en pitié d’une calligraphie de sa main et la persuada malgré ses doutes initiaux de les proposer à un prix bien supérieur à celui du marché. Les acheteurs, friands de nouveauté ou fervents amateurs d’art, se précipitèrent.

Il semble toutefois que c’est plus tardivement et surtout à partir de la dynastie Tang (618-907) qu’écrire des poèmes et peindre sur les éventails soit devenu une mode destinée à durer et même une branche majeure de la peinture chinoise. De plus, les éventails avaient une utilité sociale, permettaient de se cacher le visage, de présenter ou de recevoir un objet, d’accompagner la danse, de battre la mesure, ils étaient aussi offerts en cadeau et servaient à entretenir le souvenir des disparus.

L’éventail n’était pas seulement chinois, il s’était implanté en même temps au Japon sous la forme d’un écran rond, l’uchiwa 団扇 qui ne se pliait pas. Pendant la période Heian (794-1185), un mot qui signifie paix en japonais, la version pliable, le sensu 扇子 fit son apparition. Son inventeur en aurait eu l’idée au VIIème siècle en observant une chauve-souris et la manière dont ses ailes s’ouvraient et se refermaient.

L’éventail plié s’implanta en Chine (en passant probablement par la Corée): accessoire de scène, objet pratique ou d’une esthétique raffinée, arme de substitution sous la dynastie mandchoue des Qing (1644-1911) qui interdisait le port des armes blanches, sa popularité ne se démentit jamais.

Alors qu’au XXème siècle l’éventail disparaît de la vie quotidienne des Occidentaux (qui en avaient importé de Chine trois siècles plus tôt), il reste en Chine un objet courant, mais de fabrication traditionnelle, il est décoré et sculpté avec finesse et précision. Il en existe par exemple en bois de santal, tánxiāng shàn 檀香扇, qui est agréablement parfumé.

L'éventail  semble fragile et inoffensif et pourtant… C’est une arme défensive qui permet de dévier ou bloquer un coup avec le "plat" de l'éventail s’il est ouvert, ou avec l’éventail fermé. Il désoriente l’adversaire, le perturbe quand il est en mouvement, attire son attention et restreint son champ visuel. Le bruit retentissant lors de l’ouverture est aussi un facteur déstabilisant pour l’adversaire. Il permet aussi de se protéger, il tient le rôle de bouclier de substitution, il maintient l'adversaire à distance  quand il est ouvert et tenu devant soi, horizontal ou vertical. Mais il masque aussi le moment où l’on se rapproche de lui pour attaquer.

C’est une arme offensive: un éventail ouvert peut servir à feinter et à masquer une attaque de poing ou de pied par exemple. Un éventail fermé, en métal, et même en bambou permet de frapper comme un bâton court. Il peut être utilisé pour « piquer » avec les extrémités comme une épée, ce qui est très efficace si le coup est porté sur un des points vitaux essentiels. Une des cibles privilégiées est la tête. On peut aussi utiliser son tranchant pour couper: c'est ce que l'on a le plus de mal à imaginer, il faut l'admettre... Encore que l'on puisse se couper avec une simple feuille de papier!

Texte adapté de l'article: l'éventail Shan www.taijiqigongevreux.com

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