Mon enseignement
La recherche est de nourrir la vitalité, équilibrer les émotions et ouvrir la conscience par l'apprentissage et la maîtrise du Daoyin Yangsheng Gong.






A la recherche du geste juste
Je vous fais partager une recherche intérieure qui contribue à l’amélioration de l’ensemble des fonctions physiologiques et psychiques selon les principes du nourrissement vital (Yangsheng) de la médecine chinoise :
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Calmer le mental et donner corps à la conscience
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Eveiller l'énergie originelle (Yuan Qi)
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Renforcer l'énergie défensive (Wei Qi)
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Tonifier les cinq organes Yin (Poumon, Cœur, Rate, Rein, Foie)
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Faire circuler l'énergie authentique (Zhen Qi) dans les 12 méridiens et les 8 méridiens extraordinaires
"L'authenticité, c'est d'avoir intégré, au plus profond de soi, le mouvement même de la vie, analogue en soi à ce qu'il est dans l'univers. (...) Les souffles authentiques (Zhen Qi) sont la réalisation parfaite, en un être, de sa nature propre, de toutes ses potentialités originelles. L'éradication des désirs qui dénaturent le mouvement des souffles est la voie vers l'authenticité. Elle permet donc que tout procède le plus heureusement possible dans la santé du corps et la paix de l'esprit" - Elizabeth ROCHAT DE LA VALLEE, "Les 101 notions-clés de la médecine chinoise, Guy Trédaniel Editeur, 2009.
"Dans le calme tranquille, le vide et la vacance, les souffles authentiques procèdent heureusement. L'Esprit vital (Jing Shen) gardé à l'interne, les maladies, comment surviendraient-elles?" - Suwen, chapitre 1, questions simples du Classique de l'Empereur Jaune, Huang-Di Nei-Jing, traduction Elizabeth ROCHAT DE LA VALLEE.
La pratique, c'est l’étude et la maîtrise de formes crées par Maître ZHANG Guang De, successions de mouvements effectués selon un ordre et des critères très précis qui libèrent, à travers notre être physique, tous les passages difficiles où la communication est entravée.
Par des mouvements inducteurs très puissants, il s'agit de rétablir ou de maintenir un équilibre dynamique dans tout le corps. La santé, dans la pensée chinoise, est avant tout cet équilibre dynamique, harmonie yin-yang propre à chaque personne qui se module selon l'âge, les saisons, les circonstances.
1. Réguler le corps
Le mouvement est basé sur la douceur et le relâchement. Dans la pratique, au moment du changement de posture, le corps entier se met en mouvement y compris Yi l’intention, Qi la respiration, Xing la forme du corps.
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Détente (Yin) et étirement (Yang)
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Maîtrise du rythme
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Synchronisation et coordination des mouvements
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Lien entre le haut et le bas
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Aisance et fluidité
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Enracinement et qualité du pas : alignement pied-genou, transfert du poids
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Equilibre
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Conscience de l’axe et du centre de gravité
2. Réguler la respiration
La respiration est fine, régulière, profonde, longue, harmonieuse et continue dans la douceur comme le nuage qui se déplace et l’eau qui coule paisiblement. Cette douceur est à la base du relâchement Song.
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Placement et qualité de la respiration : synchronisation, ampleur, lenteur, régularité
3. Réguler l'esprit
La concentration doit être dans une continuité de douceur et de légèreté : "porter attention, sans tension". "Se concentrer sans utiliser la force", "chercher le calme sans avoir la volonté d’y arriver", pour ne pas, si on utilisait la force, se bloquer sur les pensées. Il faut parvenir à se maintenir dans un état continu de légèreté, de tranquillité, de douceur comme si la concentration n’existait pas.
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Qualité de présence : intention, regard, attention
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Lisibilité du geste
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Densité du mouvement
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Qualité et circulation de l’énergie
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Etat naturel
Toute dimension martiale est évacuée, même si elle reste présente dans certaines formes, au profit de la prévention de la santé et de la longévité.






Nei Jing Tu - La carte du paysage intérieur (Temple des Nuages Blancs, Pékin)
L'image du Neijing développe la métaphore du corps en tant que montagne.
Au bas de la carte, une fille (yin) et un garçon (yang) travaillent ensemble pour actionner une roue hydraulique permettant d’envoyer l’eau (le Jing – l’Essence), le long du canal sinueux (la colonne). Cette eau va croiser différents passages où elle va être notamment réchauffée au niveau du Dan Tian moyen 中丹田 afin de produire la vapeur (le Qi 氣) qui va être diffusé vers le Dan Tian supérieur 上丹田 qui est lui même représenté par le mont Kun Lun.
Dans la région associée au buste, un buffle qui laboure la Terre, symbolise la fonction de transformation du Centre (associé à la Rate, Estomac et Intestins). Le Foie et la Vésicule biliaire sont figurés par une forêt. Au-dessus, une boule de feu sur laquelle est posé le bouvier Niu Lang 牛郎 qui tient la Grande Ourse. Cette boule de Feu est associé au centre Cœur, symbole de l’amour et de la compassion et qui est également la demeure du Shen 神, la conscience organisatrice. La fille tisserande Zhinü 織女 propulse le Qi jusqu'à la pagode trachéale aux douze étages qui symbolise la gorge, lieu de passage de l’énergie du Ciel et de la Terre.
En remontant vers le visage, les deux canaux épais qui viennent délimiter le devant de la face représente 任脉 Ren Mai – Vaisseau Conception et 督脉 Du Mai – Vaisseau Gouverneur. Ils sont positionnés devant Lao Zi et Boddhidharma. Enfin les deux cercles à l’intérieur de la tête viennent représenter le Soleil et la Lune, qui sont associés au deux yeux.


