
Daoyin Yangsheng Gong Yangsheng Taiji

Faites l'expérience du style de Maître ZHANG Guang De : nourrir la vitalité et renforcer la santé, équilibrer les émotions et ouvrir la conscience.
Le professeur ZHANG Guang De (1932-2022) a développé ses méthodes à partir des théories de la médecine chinoise, des classiques philosophiques, des arts martiaux et du Daoyin, ensemble de mouvements pour conduire l'énergie.
La pratique est à la fois dynamique et relaxante. Elle vise à optimiser la circulation énergétique, à apaiser l’esprit et à fortifier le corps. Il s’agit d’harmoniser la respiration et le travail corporel basé sur l’étirement et le relâchement, et ainsi calmer le mental.
L’attention se porte sur une posture à la fois tonique et détendue ainsi que sur des zones énergétiques dans l’enchaînement des mouvements.
Yin-Yang s’incarne dans mon geste
Le Daoyin Yangsheng Gong associe l’attention, la respiration et la précision du mouvement pour atteindre la perfection de l’union Yin-Yang en soi-même.
La préparation pour entrer dans un mouvement consiste à se tenir debout, pieds joints, l’axe central bien stabilisé. Cette position s’appelle « se tenir debout comme avant la création du monde », c’est-à-dire que ce n’est pas encore Yin, ni Yang ; il n’y a rien (Wuji). Trouver le calme dans le relâchement en étant en contact avec Yin (la terre par la plante des pieds) et Yang (le ciel par le sommet de la tête).
Pour l’ouverture, je m’enracine à droite (Yin) et je sors le pied à gauche, le côté du mouvement (Yang).
C’est la séparation, Yin-Yang apparaissent. Le mouvement Yang a besoin du Yin qui le consolide, qui le soutient. Le mouvement Yin dépend du Yang qui le régularise. Le mouvement Yang a besoin du Yin qui l’équilibre. Le Yin est stabilisé et équilibré par Yang, ce qui signifie qu’il y a toujours du Yin dans Yang et Yang dans Yin.
Mes mouvements ne sont pas saccadés. Ils peuvent être perçus comme ayant cinq phases : apparition (Sheng), croissance (Zhang), transformation (Hua), réunion (Shou) et stockage (Cang). Puis un autre cycle arrive. Mon mouvement est lent pour laisser le temps à l’énergie de circuler et pour la ressentir. L’autre principe est que mon mouvement est rond parce que le changement, le croisement et la relation entre Yin et Yang se font en cercle.
L’importance est donnée au fait d’équilibrer Yin et Yang pour ouvrir, fermer, monter, descendre, avancer et reculer. Je trouve l’équilibre. La relation Yin-Yang est aussi celle entre le calme (Jing) et le mouvement (Dong) : l’un est la racine de l’autre.
Le mouvement dépend de la racine, à savoir le calme. S’il n’y a pas une force de calme, mon mouvement ne sera pas solide. Mais s’il y a le calme, sans une vitalité à l’intérieur, le calme n’aura pas de sens. Grâce au mouvement doux, lent et rond, je trouve le calme dans le corps. Il favorise l’équilibre énergétique des méridiens et des viscères ainsi que l’équilibre dans le système nerveux.
La lenteur aide la douceur, la douceur aide la vitalité, la vitalité aide la succession sans arrêt, la succession aide la douceur.
Si ces quatre principes sont respectés, alors je peux dégager et régulariser les méridiens, dégager le mécanisme énergétique des cinq Organes, renforcer l’énergie pour nourrir le sang, dissoudre les blocages et les stases afin de fortifier le corps et prévenir ou traiter les maladies chroniques.